Azimuth : une perspective historique (deuxième partie) Azimuth : une perspective historique (deuxième partie)
Post Views: 916 Résumé des événements-clés entourant les succès et les échecs de l’organisation d’Aegis, fruit de la coopération entre les trois superpuissances. L’Alliance,... Azimuth : une perspective historique (deuxième partie)

Résumé des événements-clés entourant les succès et les échecs de l’organisation d’Aegis, fruit de la coopération entre les trois superpuissances.

L’Alliance, l’Empire et la Fédération ont collectivement fondé Aegis en 3303 dans le but de mener des recherches xénologiques communes et de coordonner les actions défensives contre les Thargoids. Craignant que cette race extraterrestre submerge un jour l’espace civilisé, Aegis avait pour mission de mener la résistance contre l’ennemi de toute l’humanité.

Si certains redoutaient qu’Aegis finisse par adopter les mêmes pratiques discutables que l’INRA, l’organisation fondée en 3125 au cours de la Première Guerre thargoid, la nouvelle a été globalement bien accueillie. Ses renseignements sur les activités thargoids ainsi que ses armes sophistiquées se sont avérés très précieux.

Les vaisseaux capitaux n’étant pas en mesure de résister au champ incapacitant des unités thargoids, Aegis s’est naturellement tournée vers les pilotes indépendants pour assurer l’essentiel des missions de combat. Pourtant, malgré son efficacité en termes de coordination défensive, l’organisation a été critiquée pour son absence de stratégie visant à l’élimination définitive de la menace extraterrestre.

Dès 3306, Aegis montrait des signes de déclin. Son réseau de détection Œil de lynx n’était plus capable d’anticiper les attaques thargoids imminentes, et aucune nouvelle arme anti-xénomorphe n’était en cours de conception. L’apparition de l’ALNM avait par ailleurs bouleversé le paysage politique. Les fonds théoriquement destinés à Aegis se retrouvaient ainsi alloués à la lutte contre les terroristes et aux préparatifs d’une guerre éventuelle entre la Fédération et l’Empire.

En mars 3307, le Sommet Galactique n’a pas abouti à la ratification du traité de Sirius, qui aurait pu unifier les superpuissances, les corporations et les systèmes indépendants dans la lutte contre les Thargoids. À la place, l’on a demandé à Aegis de mener de nouvelles recherches sur les Guardians, dans l’espoir que cette civilisation depuis longtemps éteinte détienne la clé de la victoire contre la technologie biomécanique des xénomorphes.

En mai 3307, une opération a ainsi permis de rassembler des quantités très importantes d’artefacts des Guardians à bord de l’Alexandria, un méga-vaisseau d’Aegis. Cette concentration de technologie a néanmoins attiré l’attention des Thargoids, qui ont poursuivi l’Alexandria de système en système. Lorsque le méga-vaisseau a disparu après un saut en hyperespace, tout le monde a estimé qu’il avait été intercepté et détruit.

Une commission d’enquête indépendante a toutefois été formée afin d’élucider le sort de l’Alexandria. Ses conclusions sans appel ont entraîné la suspension de la plupart des activités d’Aegis, ainsi que la démission forcée de nombre de ses cadres. La confiance du public était ébranlée, et l’idée qu’Aegis n’était plus capable de remplir son rôle gagnait du terrain.

En novembre 3307, les actions condamnables du responsable des relations militaires d’Aegis ont jeté un discrédit de plus sur l’organisation. L’amiral Aden Tanner a en effet mené une attaque non autorisée sur Hind Mine, dans le système T Tauri. Elle visait le quartier général de Taurus Mining Ventures, l’allié corporatiste de Rédemption. Tanner était convaincu que Rédemption cherchait délibérément à provoquer les Thargoids. Il était certain de trouver des preuves sur place, dans le spatioport. Ayant échoué à parvenir à ses fins, Tanner devait être traduit en cour martiale. Et la chute d’Aegis allait alors s’accélérer.

En janvier 3308, le rapport Baumann, qui rendait publiques les conclusions de l’enquête, a exposé les nombreuses faillites de l’organisation : négligence, mauvaise gestion et traitement des pilotes comme une main-d’œuvre mercenaire remplaçable. Les bilans humains catastrophiques des désastres de l’Alexandria et de l’attaque sur Hind Mine ont sonné le glas d’Aegis.

L’Alliance, l’Empire et la Fédération ont tous annoncé vouloir remplacer l’organisation par des forces anti-xénomorphes dédiées. Des volontaires se sont alors relayés à bord des méga-vaisseaux de soutien d’Aegis pour combattre les incursions thargoids, en attendant que la société de logistique militaire Frontline Solutions finisse par accepter d’assumer la responsabilité de ces opérations.

Les découvertes du sort réel de l’Alexandria et d’éléments étayant les soupçons de l’amiral Tanner n’ont pas permis d’inverser la tendance. Il était désormais trop tard pour sauver Aegis. D’autant plus qu’au cours des derniers mois, Rédemption avait obtenu des résultats impressionnants et hors de portée de toute autre puissance militaire humaine.