La résurrection du Golconda

Le vaisseau-monde Golconda étant actuellement réparé par le clan des Artificers, son ancienne population envisage de reprendre son voyage.

Le commandant Javi Alvarado, un commerçant local qui s’est lié d’amitié avec les Golcondiens, a offert un aperçu de la situation pour Vox Galactica :

« Suite à une demande du clan des Artificers, j’ai transporté le capitaine Forester et d’autres dirigeants de la communauté du Forester’s Choice au Golconda. Ils étaient visiblement époustouflés par les changements effectués dans leur ancien foyer, connectant avec expertise des tableaux de bord et machines modernes à une technologie millénaire.

Le réacteur FSD fraîchement installé était allumé, ce qui fit monter les larmes aux yeux de Forester. Nous avons également visité les quartiers d’habitation, désormais maintenus par des systèmes environnementaux actualisés, mais sinon inchangés.

Il y avait des membres du clan des Artificers qui allaient et venaient. Ils portaient tous des salopettes tachées de crasse, entrecroisées avec des ceintures et bandoulières d’où pendaient des outils, et des sortes de scanners de diagnostic couvrant leurs yeux. Ils bavardaient entre eux dans un dialecte rapide qui était difficile à suivre, tout en effectuant des travaux d’ingénierie sur tout ce qui leur tombait sous la main.

Le chef de clan a expliqué au capitaine Forester que le clan rénovait le Golconda principalement parce que “l’amour de la technologie” était leur “devoir de vie”. Mais le clan a également demandé des réserves d’aliments frais pour leur Dredger, que Forester a accepté de fournir.

Alors que nous retournions à l’avant-poste, je pouvais voir que la plupart des Golcondiens étaient profondément affectés. Je ne peux pas les blâmer. Le seul environnement que beaucoup d’entre eux ont connu pendant des décennies a été transformé. Les dirigeants ont parlé d’une occasion inattendue de reprendre leur ancien mode de vie, et se sont demandés si une existence sédentaire honorait le rêve de leurs ancêtres. J’ai l’impression que le vent va tourner. »