L’agent pathogène qui avait contaminé les cultures par le biais de l’engrais EX7 montre des signes de développement autonome et menace désormais plusieurs milliers de systèmes.
Mason Chu, responsable de la recherche chez Vandermeer Corporation, fait le constat suivant :
« La destruction effective de l’engrais de Rockforth signifie que ce dernier n’est plus une menace pour les terres agricoles. Malheureusement, nos recherches laissent à penser que le biocide responsable du fléau n’a plus besoin de l’engrais pour survivre.
Ce nouvel agent pathogène est agressif, particulièrement résistant aux pesticides et difficile à isoler. Si nous n’arrivons pas à le contenir, le fléau risque de prendre une ampleur considérable et de mettre en péril bien des réserves de nourriture.
Nous envisageons différentes solutions, notamment des méthodes très radicales proposées par les équipes de Neomedical Industries. Avec un peu de chance, nous parviendrons à contrer directement cette toxine. »
Le groupe extrémiste à l’origine du fléau, Scythe of Panem, a fait couler beaucoup d’encre. Zander Lachance, représentant de la coalition pour la légalisation de la Tête d’oignon, nous en apprend davantage sur ces militants :
« Nous avons connaissance de l’existence de Scythe of Panem depuis plusieurs années. Ces extrémistes ont toujours cherché à se venger de la destruction des cultures de Tête d’oignon en 3301. Or, au cours de l’année qui vient de s’écouler, le groupe a également attiré des anticapitalistes radicaux. Leur mot d’ordre : plonger Kappa Fornacis dans un marasme économique dont le système ne saurait se relever. Ces nouveaux venus semblent avoir été particulièrement convaincants.
Il est très regrettable qu’une fois encore, des attentats renforcent les préjugés à l’encontre de la Tête d’oignon. Nous espérons que ceux d’entre nous qui défendent les nombreuses vertus thérapeutiques de cette drogue douce ne seront pas mis dans le même panier que ces extrémistes. »