L’emplacement de la base de l’INRA dans le système DG Canum Venaticorum, a été révélé par une survivante du tristement célèbre projet Séraphin.
Le professeur Alba Tesreau, ancienne responsable de la recherche chez Aegis, a reçu des informations de la part d’une source anonyme. Elle revient plus en détail sur cette affaire :
« Au fil de nos échanges, mon informatrice m’a révélé avoir été choisie pour ‘participer’ au projet Séraphin, une opération menée par Azimuth Biochemicals il y a plusieurs années et désormais abandonnée. Dans les laboratoires d’Oaken Point, dans le système HIP 26176, des scientifiques ont tenté de communiquer avec des vaisseaux éclaireurs thargoids en greffant des implants physiologiques et neuronaux sur des sujets vivants. »
« La plupart de ces expériences ignobles se soldaient par un échec ou par la mort du sujet. Toutefois, le sujet enregistré sous le matricule D-2 est parvenu à s’échapper d’Oaken Point en se cachant à bord d’un vaisseau marchand. Depuis, elle met à profit les informations dont elle dispose pour enquêter sur Azimuth, confirmant les soupçons d’Aegis. »
« D-2 m’a demandé de transmettre ce message : ‘Dites à la Sorcière que je n’ai rien oublié. Je veux que cet individu sache que c’est moi qui ai fait éclater la vérité.' »
Les journaux découverts dans la base de l’INRA laissent entendre que Rédemption se faisait autrefois appeler Dr Caleb Wycherley et qu’il occupait le poste de vice-président responsable de la recherche au sein d’Azimuth Biochemicals au moment des enregistrements. Si les allégations de D-2 sont avérées, cela signifierait que Wycherley soit aujourd’hui âgé de plus de 200 ans et qu’il ait mené des expériences xénologiques non autorisées sous le pseudonyme de « la Sorcière ».
De nombreux sympathisants de Rédemption pensent que les journaux du projet Séraphin ont été fabriqués de toutes pièces par Aegis pour discréditer les opérations anti-xénomorphes de leur rival. Ni Rédemption ni Taurus Mining Ventures ne se sont exprimés sur le sujet.