Reconstruction et régénération après la guerre thargoid

Six mois se sont écoulés depuis que la destruction du Titan Cocijo a signé la fin de la bataille de Sol. À présent que la menace des xénomorphes a été écartée, les communautés des systèmes principaux commencent à reconstruire leurs économies et leurs infrastructures, et l’espoir renaît.

Les stations qui ont subi des dégâts caustiques ont ainsi depuis longtemps rétabli l’ensemble de leurs services, et les économies locales ont rebondi. Dans certains cas, elles prospèrent même grâce à la vague récente des opérations de colonisation.

De petites cérémonies et de grands événements publics fleurissent dans tout l’espace civilisé. Les hommages aux morts et aux pilotes courageux qui ont affronté la menace thargoid se multiplient, et nombreux sont ceux et celles qui se tournent vers des guides spirituels depuis le drame. Dans le système solaire, une balise commémorative déployée à proximité des restes de l’épave du Titan attire des visiteurs de tout l’espace civilisé. Le site représente tout à la fois une victoire cruciale et un bilan humain effroyable.

Les sociologues notent que les systèmes fortement affectés par la guerre connaissent aujourd’hui une très forte vague d’émigration. De nombreux réfugiés qui ont perdu leur foyer et leur emploi choisissent de recommencer une nouvelle vie ailleurs, dans l’un des secteurs du cosmos nouvellement colonisés. « Il est difficile de recommencer à zéro, » déclare un colon de Senenmut, une station Orbis qui a récemment vu le jour grâce aux efforts du commandant StellarCartographer dans le système de HIP 18085. « Mais j’en tire aussi une certaine fierté. Nous avons survécu. Et nous construisons à présent un avenir meilleur. »

Si Aegis et les superpuissances continuent de guetter toute trace d’activité thargoid, la Seconde Guerre a généré un rare sens d’unité en fédérant l’humanité contre un ennemi commun. Interviewé à l’occasion de la tenue d’un service commémoratif dans Sol, le commandeur Morayo Orina de la marine fédérale résume l’état d’esprit général :

« Cette lutte pour la survie a révélé nos défauts, mais aussi notre force. Nous honorons ceux que nous avons perdus en choisissant de vivre nos existences avec audace. »