Une « anomalie » repérée dans les profondeurs de l’espace
AzimuthSecte du Dieu des confinsThargoids 23 septembre 2022 Bot Galnet
*ALERTE du Cercle des pilotes*
Un phénomène visuel inexplicable aperçu dans les profondeurs du cosmos suscite des débats passionnés et l’intérêt des médias.
En l’absence de toute terminologie officielle adaptée, les signaux ont été affublés de nombreux noms avant qu’une majorité finisse par les baptiser « d’anomalies ». Se présentant sous la forme d’une boule lumineuse aux bras en spirales, ils émettent des ondes électromagnétiques repérables avec un détecteur d’analyse complète du système (ACS).
La première anomalie a été découverte au-delà du système Col 70 Sector soumis à autorisation, et d’autres signaux ont depuis été observés. Plusieurs calculs ont toutefois permis de confirmer que les objets se déplacent, apparemment à une vitesse supérieure à celle de la lumière. Si l’on a essayé d’estimer leur vélocité et leur trajectoire, l’éloignement empêche toute mesure précise.
Les objets étant apparus si peu de temps après la bataille de HIP 22460, il est tentant d’imaginer un lien quelconque avec les Thargoids. Les affirmations de la secte du Dieu des confins, qui voit là le signe de la manifestation imminente de sa divinité, ne font qu’exacerber ces craintes. Pour autant, les analyses préliminaires ne détectent aucune caractéristique permettant de conclure à une origine thargoid.
L’ingénieur Kit Fowler a multiplié les hypothèses lors de son émission End Times :
« L’anomalie peut être une forme de distorsion de l’hyperespace engendrée par un objet exceptionnellement volumineux qui se dirigerait dans notre direction. On peut aussi imaginer que les Thargoids ont construit un portail interdimensionnel qui permettra à leurs flottes d’attaquer n’importe où. À moins que les xénomorphes aient tiré sur Sol avec une arme colossale et capable d’anéantir des systèmes entiers, en guise de représailles contre l’humanité et son Onde Proteus. Ce qui est certain, c’est qu’on ferait mieux de se préparer au pire ! »
Ces théories ne convainquent pas le professeur Elizabeth Perez de l’université d’Orion :
« Ces propositions grotesques montrent surtout la faculté des gens à voir des corrélations imaginaires entre des événements complètement indépendants. Malgré tous nos progrès scientifiques, nous continuons à croire que l’humain est au centre de tous les phénomènes naturels. Cette propension est d’autant plus marquée en période de remords ou de paranoïa. »