Prolongation de la quarantaine au sein de la Fédération pour les victimes d’enlèvement par les Thargoids

Les citoyens fédéraux ayant été capturés par les Thargoids ne sont pour l’instant pas autorisés à quitter l’enceinte des bâtiments médicaux sécurisés les ayant recueillis à leur libération des Titans.

Cette décision intervient suite à la levée des mesures d’isolement décidée par l’Alliance pour les personnes de retour dans ses systèmes. Les civils qui auront la chance d’être sauvés à l’avenir ne passeront ainsi pas plus d’une semaine en observation. Le premier ministre Edmund Mahon a imploré les autres gouvernements de le suivre dans sa décision.

Le président Zachary Hudson a évoqué la situation lors d’une conférence de presse :

« Les experts médicaux de la Fédération s’accordent à dire qu’il serait bien trop optimiste d’autoriser la réintégration de ces personnes dans la population générale, sachant notamment que certaines d’entre elles ont passé plusieurs mois prisonnières à bord des Titans. Face à un ennemi aussi implacable que les Thargoids, nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de courir un tel risque.

Je tiens cependant à vous assurer qu’aucun de nos citoyens ne subit le moindre mauvais traitement. Les personnes libérées sont autorisées à recevoir des visiteurs avec distanciation physique, comme elles ont la possibilité de communiquer avec l’extérieur et de consulter les médias. Néanmoins, elles vont encore devoir rester en observation quelque temps. »

La présidente élue Felicia Winters, dont le mandat prendra effet en début d’année prochaine, a donné son point de vue :

« Sitôt mon serment prêté, je m’attellerai à faire rapatrier nos concitoyens. En réalité, il n’existe aucun consensus parmi les experts mentionnés par le président Hudson. Bien au contraire : leurs tests méticuleux ne montrent aucune preuve de la moindre influence ou corruption physique exercée par les Thargoids chez les personnes enlevées.

Toutefois, je n’écarte pas pour autant les inquiétudes du public, c’est pourquoi je demanderai au département de la santé et du bien-être de surveiller de près tous les citoyens concernés une fois rentrés chez eux, en les soumettant notamment à des examens médicaux obligatoires. J’espère ainsi réussir à apaiser les craintes et à limiter le risque d’ostracisme de ces victimes. »