Les aires de matrices de balanes thargoids passées au crible Les aires de matrices de balanes thargoids passées au crible
Post Views: 1 226 Les xénologistes d’Aegis concentrent leurs efforts sur les mystérieuses protubérances extraterrestres observées sur plusieurs planètes et lunes du secteur Trianguli. Ces... Les aires de matrices de balanes thargoids passées au crible

Les xénologistes d’Aegis concentrent leurs efforts sur les mystérieuses protubérances extraterrestres observées sur plusieurs planètes et lunes du secteur Trianguli.

Ces sites, qui ont été nommés « aires de matrices de balanes thargoids » car ils ressemblent aux balanes produisant des méta-alliages, sont cependant bien plus vastes et complexes que ces dernières.

Le commandant Yoselin Aquino, qui a visité l’un de ces endroits, s’est confié à Vox Galactica :

« L’exploration n’a pas été de tout repos, avec les Revenants et les patrouilles thargoids occasionnelles à éviter. Quand j’ai enfin réussi à suffisamment m’approcher, je n’en ai pas cru mes yeux. Chaque protubérance formait une espèce de colline de plus d’un kilomètre de diamètre, avec plusieurs sommets arrondis. Entre elles poussaient d’étranges « arbres » coralliens, à la « sève » caustique et aux « fruits » biscornus.

Mais le plus déconcertant, c’était sans doute ces racines durcies au centre de la zone. Elles étaient faites d’une substance solidifiée et formaient des piques multiples, un peu comme de gigantesques doigts squelettiques qui jailliraient du sol. À mon avis, ces choses sont vivantes. Les sons relevés par mon convertisseur audio m’ont donné l’impression qu’elles étaient en mouvement et qu’elles cherchaient à m’encercler pour me piéger. »

Le professeur Shamus Madigan, agent de liaison scientifique de la Fédération auprès d’Aegis, a publié un communiqué :

« Les aires de matrices de balanes émettent une importante quantité d’interférences électromagnétiques. À cause de cela et des redoutables forces de défense thargoids, nous n’avons pas pu effectuer de topographie souterraine détaillée. Cependant, Aegis a décidé d’augmenter les ressources allouées aux recherches sur les raisons de l’existence de ces organismes.

Ce que je peux d’ores et déjà dire, c’est que nos géocapteurs ont relevé des vibrations résultant d’une activité souterraine, avec notamment des tremblements ponctuels du sol. Cela suggère que de violentes réactions physiques ou chimiques ont lieu sous la surface. Il semblerait donc que ces sites ne soient pas entièrement formés, même s’il reste impossible à l’heure actuelle de déterminer leur nature ou leur fonction précise. »