Les adorateurs des Thargoids Les adorateurs des Thargoids
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Une obscure religion qui prône la vénération des Thargoids s’est récemment retrouvée sous les feux de l’actualité suite à la publication d’un nouvel article universitaire.

Son auteur, le docteur Afred Ulyanov, est l’un des principaux experts en exothéologie. Il a bien voulu résumer ses travaux pour la presse :

« Un rapport récent de Gethin Okonkwo a démontré l’existence de liens entre la récente émergence de sectes apocalyptiques et le retour des Thargoids. Mais celle sur laquelle portent mes recherches est sans doute l’une des plus étranges du lot, puisqu’elle considère les Thargoids, non comme de simples extraterrestres, mais des êtres véritablement divins.

Ce culte mystérieux n’a pas de nom à proprement parler. Les fondements de sa foi reposent sur l’idée centrale que les Thargoids rencontrés jusqu’ici ne sont que des messagers, des anges des ténèbres chargés de nous préparer à l’avènement d’une présence sacrée qui entrera dans notre plan d’existence depuis un autre univers. Un être désigné comme le Dieu des confins.

Comme c’est le cas de bien des croyances religieuses monothéistes, ce groupe considère le Dieu des confins comme insondable et omnipotent. Il est aussi annonciateur de l’apocalypse à venir, seuls les vrais croyants étant appelés à survivre à sa manifestation.

Visiter l’une de leurs chapelles-ruches est une expérience pour le moins déstabilisante. À l’exception de quelques lueurs vertes intermittentes, elles sont plongées dans l’obscurité, et la plupart des surfaces sont couvertes de sortes de coraux noirs. Quant à la congrégation, elle prie devant un autel en forme d’étoile de mer qui n’est pas sans rappeler un vaisseau thargoid ou un crucifix octogonal. Pour ne rien arranger, il y flotte une insupportable odeur d’ammoniaque.

Les adorateurs portent généralement des robes à capuche simples ne présentant aucune marque. Et malgré l’intense détermination qu’ils affichent, bon nombre d’entre eux semblent souffreteux. Ce style de vie attire plutôt les marginaux. Une faible estime de soi va en effet de pair avec une vulnérabilité accrue aux croyances ayant un effet délétère sur les identités individuelles.

En tant qu’exothéologien, je suis évidemment fasciné par l’impact sociologique des influences non humaines. Mais même le scientifique que je suis ne peut s’empêcher d’éprouver de la pitié, et même une certaine révulsion, envers ceux qui préfèrent s’identifier à une espèce hostile, plutôt qu’à leurs propres congénères. »