« L’envahisseur, c’est nous », déclarent les activistes de la paix xéno
Actualité GalactiqueThargoids 14 septembre 2022 Bot Galnet
Le mouvement pour la paix xéno, qui réclame l’ouverture des communications avec les Thargoids, a cherché à justifier les récentes attaques de ces derniers.
Malgré les conflits en cours dans 42 n Persei, Chun Pindit et Tekkeitjal, ces gens qualifient ainsi les assauts thargoids de « simples mesures défensives ». Les rapports des journalistes présents dans ces systèmes, qui mettent tous l’accent sur l’agressivité croissante de l’ennemi, sont eux critiqués de « propagande soutenue par tous les principaux médias ».
À en croire le projet de l’Appel à la communication avec les Thargoids, ainsi que le surnomment la plupart des partisans du mouvement, les autorités doivent tout faire pour établir un dialogue avec les xénomorphes. Timothy Culver, l’un des activistes les plus en vue, a fait parvenir la déclaration suivante au Sovereign :
« Les Thargoids n’ont pas envahi notre espace. C’est nous qui avons envahi le leur. Depuis plus d’un million d’années, ils ont colonisé des nébuleuses entières et d’autres régions de la galaxie, et voilà que nos dirigeants ont eu l’arrogance de croire que ces territoires appartenaient à l’humanité. Face aux mesures défensives des Thargoids, nous avons détruit un nombre incalculable de leurs vaisseaux, volé leurs méta-alliages, et plus récemment encore, lancé une tentative d’extermination à grande échelle contre leur flotte.
Les dernières incursions en date sont des représailles contre le projet de l’Onde Proteus, cette arme de destruction massive qui défigure l’un de leurs sites de surface. C’est déjà la deuxième fois que nous cherchons à massacrer cette espèce, après le déploiement de l’arme biologique mycoïde voilà moins de dieux siècles. De fait, l’humanité a connu son lot de vengeances militaires similaires tout au long de son histoire tourmentée.
Les Thargoids répondent à nos dirigeants dans le seul langage que ces derniers semblent comprendre : celui de la guerre. Il est donc temps pour nous d’en adopter un nouveau. Au lieu de pointer nos armes sur nos voisins, il est temps de leur parler. »